Lancement – dès octobre 2022 – d’une nouvelle formation dédiée au métier d’éco-conseiller au Centre International des Technologies de l’Environnement (CITET), avec la participation active de l’Institut Eco-Conseil, le CFAD, le soutien de Wallonie-Bruxelles International et la GIZ !
Découvrez le témoignage-vidéo de Hajer Bejaoui, candidate éco-conseillère tunisienne !
L’Institut Eco-Conseil
Né en 1989 en Belgique, l’Institut Eco-conseil contribue à augmenter la capacité d’agir et le potentiel de transformation socio-écologique des personnes, des organisations et des territoires, aux échelles locales, régionales et internationales par le biais de formations en Eco-Conseil.
En 30 ans, ce sont plus de 1000 professionnels qui se sont formés à l’Institut Eco-Conseil en Belgique. Ils oeuvrent à la transformation de nos modes de vie (mobilité, urbanisme, consommation, énergie, alimentation…) afin de construire un futur durable que ce soit au niveau des administrations publiques, des entreprises privées, des bureaux d’études, des associations ou en tant qu’indépendant.
L’Institut Eco-Conseil s’inscrit dans la dynamique internationale de l’éco-Conseil par la création du Réseau Eco-Conseil International (RECI) dans lequel se rejoignent les formateurs et éco-conseillers belges, canadiens, français, tunisiens, algériens et burkinabé pour un échange d’expertises et de bonnes pratiques.
Le métier d’éco-conseiller
L’éco-conseiller est un professionnel spécialisé dans les thématiques liées à l’environnement, au développement durable, la transition socio-écologique et l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire, maitrisant entre autres la systémique, les processus participatifs et la communication environnementale. L’éco-conseiller, à l’issue de sa formation, constitue le maillon indispensable à la concrétisation et à la pérennité des projets de développement durable. Tout en assurant les rôles de mobilisateur, de gestionnaire de projet et d’accompagnateur du changement, il veille à l’appropriation des politiques de développement durable adoptées l’échelle nationale et internationale afin de les mettre en œuvre à l’échelon local. L’éco-conseiller peut aborder des enjeux de façon collaborative et agir dans des contextes complexes.
Une approche centrée sur la participation
Dans l’approche Eco-Conseil, une attention toute particulière est portée à la sensibilisation, la mobilisation citoyenne ainsi qu’à la démocratie participative. Les projets co-construits au niveau local ou régional visent toujours à placer l’humain au cœur de la solution, dans une volonté de parfaite intégration et de pérennité du projet.
Que ce soit au Sud comme au Nord, l’intégration des parties prenantes constitue un élément déterminant dans la réussite d’un projet environnemental. La démarche Eco-Conseil, par son approche systémique des situations, propose aux parties prenantes du projet de coopérer ensemble à sa définition via des outils et processus participatifs faisant une place de choix à l’intelligence collective dans l’identification des besoins et des solutions parfaitement adaptées aux contextesfavorisant la résilience des territoires. Chaque acteur a ainsi l’occasion de s’exprimer et de mieux cerner les enjeux et impératifs de ses partenaires.
L’arrivée d’éco-conseillers en Tunisie
L’arrivée d’éco-conseillers dans les communes et le secteur public en Tunisie s’avère indispensable. En effet, lors du transfert des compétences vers les communes dans le processus de décentralisation, les questions environnementales et de développement durable deviennent de plus en plus pressantes. Les communes sont amenées à l’avenir à devoir de plus en plus faire face aux problématiques environnementales dans le respect des engagements du pays à l’échelle internationale.
Comme partout dans le monde, les contraintes environnementales constituent aussi une opportunité économique grâce à la mise en œuvre des nouveaux métiers verts. Outre les avantages directs en termes de durabilité, une réponse appropriée aux enjeux écologique s’inscrit également dans la lutte contre la pauvreté et l’exode rural.